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Nous remontons la FoldaRap

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C'est donc reparti, nous remontons la FoldaRap. Ce moment était attendu par toutes et tous. La motivation est à la hauteur de la frustration engendrée par la fonte des pièces... Nous avons, au préalable, ébavuré toutes les pièces

Au programme :

  • Remontage des nouvelles pièces imprimées
  • Branchement de la connectique éléctrique

Le remontage est assez simple, c'est la seconde fois que nous pratiquons. Nous pourrons monter la prochaine dans le noir :-)

Nous avons rencontré quelques soucis :

  • Dans la précipitation, nous n'avions pas étamé les fils éléctriques, des brins se baladaient et provoquaient quelques dysfonctionements : il faut étamer !!
  • Inversion des branchements moteurs (ils s'actionnaient dans le mauvais sens via l'interface de Pronterface). C'est un problème bénin, il suffit soit d'inverser les paires de fils, soit de changer la configuration dans le firmware (le programme qui gère l'imprimante).
Trop de câbles... 
Remontage de la structure 
Mise en place du plateau 
Men at work 
Branchement de la connectique 
Publié le 
18 Novembre 2013

La seconde vie de notre Foldarap

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Suite aux désagréments subis par notre Foldarap (voir l'article Notre imprimante a fondu !), nous avons entrepris de la réparer. Pour cela nous avons fait réimprimer les pièces endommagées (toutes, pour faire plus simple, plus sûr et plus homogène).

Nous aurons beaucoup de travail maintenant, puisqu'il va falloir démonter l'imprimante entièrement et la remonter avec ses nouveaux osselets... Plusieurs jours de travail en perspective, avec nos stagiaires, cela n'était pas vraiment prévu...

Voilà les nouvelles pièces :

 

François Delègue (http://reprapide.fr) a fait travailler sa dernière imprimante 3D (faite maison) pendant environ 55h pour recréer l'ensemble des pièces. 1 seule pièce a posé problème et a dû être réimprimée 4 fois.

Sur les photos ci-dessous, on aperçoit le principe d'impression par couches. La buse crée un contour par un fil de plastique et le remplit ensuite selon un algorithme de remplissage déterminé, avant de passer à la couche suivante, sur toute la hauteur de la pièce.

 

 

 

La difficulté réside dans les pièces évidées sur la hauteur, comme celle-ci :

 

... car il y risque d'affaissement de la partie supérieure dans le vide laissé en dessous, lorsque celui-ci doit être comblé par une nouvelle couche... (une fois arrivé arrivé aux couches qui surplombent le vide). Les logiciels d'impression mettent en place des mécanismes particuliers pour créer un pont entre les deux parties qui doivent être reliées (la buse accélère de façon à étirer le fil plastique entre les 2 parties à joindre).

Publié le 
14 Octobre 2013

Notre imprimante a fondu !

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En juin dernier, nous avions fini de monter notre imprimante 3D (une Foldarap). Nous avions commencé de faire l'étalonnage des 3 axes et de l'extruder (la pièce qui pousse le plastique dans la tête d'impression). Par contre, nous avons eu la mauvaise idée de laisser l'ensemble derrière une vitre, au soleil, si bien que les pièces en plastique ont fondu (de plaisir sans doute...). C'est probablement les montants en aluminium qui ont chauffé et transmis la chaleur vers les pièces plastiques.

Grâce à la magie de l'impression 3D (numérique), nous allons pouvoir faire réimprimer les pièces par François Delègue, un ami de Clermont-Ferrand (à ce propos, voir l'article sur La fabrique du quotidien). Les pièces peuvent être téléchargées ici.

Quelques photos de la Foldarap ci-dessous... La déformation des pièces semble minime. Mais cela a impacté le parallélisme de l'ensemble, au point que tout est bloqué (le plateau et la tête ne peuvent plus se déplacer, certaines pièces ont cassé).

En attendant que tout rentre dans l'ordre, nous utilisons notre Mini-CNC pour graver des motifs décoratifs sur du bois. L'occasion d'utiliser Inkscape pour les dessins vectoriels.

La Foldarap a fondu... (juillet 2013) 
 
 
Publié le 
20 Septembre 2013

Atelier au Timelab de Ghent

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Nous nous sommes rendus à Ghent chez nos partenaires de Timelab afin d'y effectuer 2 jours d'atelier. Nous voulions nous initier à l'impression 3D avant d'imprimer sur notre propre machine.

Après un accueil chaleureux et la visite des locaux, nous sommes vite entrés dans le vif du sujet. Au programme : impression 3D et flocage de t-shirt.

Timelab a mis à notre disposition 4 imprimantes 3D, des Ultimaker.

Nos stagiaires n'étant pas encore très à l'aise avec des logiciels 3D, nous avons choisi d'imprimer des objets déjà modélisés.

Voici un aperçu des différentes étapes nécessaires à l'impression :

1. Choisir un objet à imprimer

Vous pouvez vous rendre dans la banque d'objets Thingiverse qui propose une multitude de choses à imprimer. De la pièce technique aux objets design en passant par des personnages ou des objets de mode, le choix est énorme.

Une fois votre objet choisi, il suffit de cliquer sur "Download this thing !" pour télécharger le fichier .stl. Parfois, plusieurs fichiers sont disponibles. Les tailles varient mais aussi la modélisation. En effet, un objet assez fin et haut ou possédant des flèches risque de s'affaisser durant l'impression. Ils vous est donc possible de l'imprimer à plat, en deux parties. Cela limite grandement les riques d'affaissement. Ils suffit ensuite d'assembler les deux parties en les collant pour obtenir l'objet final. Un exemple ici : http://www.thingiverse.com/thing:61095/#files.

Pour débuter, nous vous conseillons de télécharger de petits objets assez simples. L'impression sera rapide vous aurez donc du temps pour expérimenter.

2. Transformer l'objet 3D en GCode

Une fois votre fichier stl téléchargé, il faut le transformer en gcode pour qu'il soit interprétable par l'imprimante. Pour cela, Ultimaker a développé une interface assez intuitive : Cura. Vous pouvez télécharger et installer la dernière version de ce logiciel. Durant l'installation, ne faites pas de mise à jour si votre imprimante est récente. Dans le cas contraire, branchez-la à votre ordinateur et mettez à jour le firmware. (Nous attirons votre attention sur le fait que certains problèmes de rétro-compatibilité sont possibles. Une pièce modélisée avant la dernière version de Cura peut être mal interprétée par le logiciel. Il suffit alors de télécharger et d'installer une version antérieure.

Lancez Cura et chargez votre fichier stl. Il se modélise rapidement dans la fenêtre de visualisation du logiciel. L'interface est assez claire et intuitive.

 

3. Paramétrer l'impression

Tout d'abord, nous trouvons "select a print type", "fast", "normal" et "high". Il s'agit là des qualités d'impression. Le principe est simple, plus la qualité d'impression est basse, plus l'impression sera rapide. Une impression en "high quality" peut prendre plusieurs heures. Il s'agit de machines de prototypage et non de production.

Nous trouvons ensuite les types de plastiques, sélectionnez le votre. Le diamètre est le bon. La case "Print support structure" est assez importante : Si elle est cochée, l'impression débutera par des couches de fondation. Un maillage préalable qui permet de renforcer la base de la pièce durant le processus d'impression. Dans les faits, il est nécessaire de la cocher si votre pièce est haute et fine. Dans le cas contraire, décochez, la fondation est inutile et prend du temps.

Voici un exemple de figurine imprimée deux fois. La première en "normal" et la seconde en "high". Nous vous laissons juger de la différence.

 

 

Les icônes de bas permettent d'effectuer des rotations, de changer la taille de la pièce et d'effectuer un miroir. En temps réel, Cura recalculera le temps d'impression en haut à gauche dans la fenêtre de visualisation 3d à chaque modification. A droite de la fenêtre se trouvent des outils de visualisation. Le dernier, "Layers" permet de simuler le processus d'impression dans le temps. Cela permet de voir d'éventuels défauts.

4. Imprimer

Voilà, il vous suffit à présent de d'exporter votre gcode sur une carte SD en cliquant sur l'icône disquette en haut à gauche de la visualisation 3d. Exportez à la racine et renommez si nécessaire.

Une fois l'Ultimaker mise sous tension, vous pouvez insérer votre carte sd à gauche du contrôleur. Le contrôleur est le boitier avec un affichage à cristaux liquides. Réglez la température à 220°C/230°C pour du PLA. Faites des essais, les PLA diffèrent d'un fournisseur à l'autre. Sélectionnez dans le menu "Card" votre fichier à imprimer puis "Print". La buse va monter en température, les informations figurent sur l'écran de contrôle. En attendant, munissez-vous d'une pince à épiler...

Au début de l'impression, la buse touche toujours son point d'origine laissant échapper du plastique qui à tendance à "filer". Maintenant que vous avez en main votre pince à épiler, essayez d'ôter les filaments de plastique avant que l'impression de l'objet ne commence. Ces derniers peuvent gêner le début de l'impression. Vous n'avez plus qu'à attendre...

 

 

5. Libérer la pièce !

Une fois l'impression terminée, il ne vous reste plus qu'à décoller l'objet du plateau. Un couteau de plâtrier et un ou deux petits tournevis plats vous seront utiles. Insérez un des outils entre le plateau et la pièce et décollez petit à petit. Le plateau est recouvert de bande à peinture (la bleue fonctionne très bien), il n'est pas rare d'avoir à la déchirer pour désolidariser la pièce. Il faut dans ce cas couvrir à nouveau le plateau avec cette dernière pour la prochaine impression.

Il vous reste à ébavurer la pièce avec un cutter ou un scalpel. Voilà, votre pièce est imprimée !!.

 

Nos partenaires

Nos partenaires espagnols nous ont rejoints et ont participé au workshop. Une bonne entraide entre les stagiaires s'est installée malgré la barrière de la langue. L'Europe passe aussi par là.

Les stagiaires ont aussi réalisé des t-shirt avec une impression vinyle. Ils se sont donc essayés à la vectorisation dans Illustrator. L'outil plume n'est pas l'outil le plus facile à prendre en main mais avec un peu d'entrainement, on y arrive. Ils ont ensuite paramétré la découpeuse vinyle afin de réaliser les stickers et d'effectuer le transfert grâce à une presse à chaud. Chacun est reparti avec son t-shirt exemplaire unique !

 

Conclusion

Pour conclure, nous avons passé un très riche séjour à Ghent. Nous avons expérimenté l'impression 3d. Nous en savons à présent largement plus qu'à notre arrivée. C'est de bonne augure pour que nous puissions, à notre tour, réaliser des impressions.

Nous tenons une fois de plus à remercier nos partenaires de Timelab pour l'accueil qu'ils nous ont réservé et leur disponibilité durant l'animation du workshop. Nous saluons aussi nos partenaires espagnols avec qui les échanges ont été fructueux.

 

Vivement le prochain atelier.

interface_cura 
exemple impression "normal" et "high" 
group at work 
Star Trek fanboy 
Nicolas au decollage 
Contrôle de Jessica 
Impressions en cours... 
On remet de la bande à peinture 
Impression de l'insigne de commandant dans la série Star Trek 
L'heure de la soupe 
 

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